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lundi 16 septembre 2013

( Votre époque )






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Vous réalisez que vous n'êtes pas seulement en train d'apprendre un métier, vous êtes surtout en train de tracer une route et d'y croiser des regards. Vous pensez alors qu'il n'y a pas de coïncidences, que l'étoile la plus belle est toujours la plus dure à chopper, que vos amis morts ne sont jamais réellement morts, qu'ils sont dans la courbe d'un bol, dans les paupières d'un autre, dans un chanson que rien ne tue.

Vous gagnez des points à vitesse d'escargot, parce que ça vous est égal d'arriver le premier. Le manège tourne. Un deux trois. Partez. Vous retournez à la case départ pour être sur de ne jamais l'oublier. Vous faites une erreur, vous passez cinq ans à la rattraper, vous en faites une nouvelle. Cette fois vous êtes adepte de la débrouille. A Paris, vous réalisez que même lorsque qu'il vous manque l'élément essentiel vous pouvez tracer avec une remplisseuse. Vous êtes Mac Gyver. Vous n'avez presque plus peur.

Le jour de votre quart de siècle vous mettez un point final sur la gueule des Inachevés, ultime paradoxe et bonheur infini. A Paris, vous retrouvez Marcel autours d'un patisserie, votre escargot est alors en train de franchir la ligne d'arrivée en crachant ses poumons. Le vieux vous fait à nouveau rire et vous faites rire le vieux. Tout est à sa place.

Tout est à sa place.

1 commentaire:

  1. Ecris. Encore & encore & encore. Je ne me lasse pas de te lire. Tes phrases font mouche à chaque fois.

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