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mardi 18 octobre 2016

La Lune Noire & l'Arcane sans Nom





Il y a quelque chose d'absurde dans la température de cette dernière nuit de septembre. Il y a l'improbable présence d'un chat qui se courbe l'échine tout en léchant sa patte. Il y a les planches en bois d'une petite scène, improvisée, les conversations qui s'atténuent et qui se meurent pour laisser de la place aux sons qui s'étalent et s'étendent.

IL Y A une réelle tentative de re-connexion entre le GRAVIER et les ASTRES. Toujours dans des espaces ou on ne s'y attend pas, c'est à dire la petite cour à l'intérieur de l'autre petite cour, tu sais, après la deuxième porte, celle qui ne se ferme pas à clé. C'est toujours dans ces petites cours et c'est toujours derrière des portes qu'il y a.

DE L'ART DE.
Faire hurler un loup qui n'est pourtant pas là, laisser dans le ciel la trace d'un avion qui n'est jamais passé ( Point d'interrogation ).

DE L'ART DE. Faire glisser une douzaine de paires d'épaules dans la nuit noire, faire tomber la nuque, le front et le regard vers un épicentre intérieur, un nombril individuel mais commun. De l'art de nous plonger dans un interstice interstellaire, et ça n'est même pas ça le plus fascinant.

IL Y A. De la sorcellerie dans l'utilisation des micro-processeurs, du rituel et du chamanisme dans les arrêtes concrètes d'un cube de système son. Il y a. Quelque chose de terriblement anachronique dans ces deux univers qui se frôlent, d'une part l'omniprésence d'une cérémonie ancestral et magique, de l'autre les éléments physiques et fonctionnels d'une technologie numérique.


IL Y A DONC DE L'ART DE créer des nouveaux SALEM par une nuit de lune noire, des élixirs bouillonnants qui trouvent leur alchimie- bizarrement- dans la luminescence d'un écran plasma. 
Il y avait je crois, une diseuse de bonne aventure dans le vaisseau spatial qui nous conduisait tour à tour vers le Pendu et vers l'Amour, et dans ce jeu de cartes rythmé par le brassage, il y avait de l'art de traverser les âges.

3 commentaires:

  1. Salut Capitain Plum.
    Je te connais en tant que tatoueuse sur Bruxelles. Mais là je crois que je viens de me rendre compte que la fille qui avait un blog (même plusieurs), avec de chouettes textes et de chouettes photos, il y a des années, et que j'ai fini par ne plus trouver sur la toile car elle avait bougé dans des environs inconnus, en fait, c'est toi. Ôte-moi ce doute, je t'en pris. Je ne me souviens même plus des noms que tu avais, mais les termes "pirate" "plume" "capitaine" me disent vraiment quelque chose. Ton visage, tes photos et tes textes aussi. Je suis presque sûre que c'était toi. Si c'est le cas tu te reconnaîtras forcément dans ce que je décris là.
    J'espère que tu me répondras.

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  2. Et bien oui, c'était moi.... Virtuailes, salefee, les skyblog extrêmes de l'adolescence.... C'est vraiment drôle comme le monde est minuscule, bien joué pour la déduction en tout cas..... :D

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  3. Nan mais sérieux Lolita toi aussi t'as connu Plum par l'internet. MAIS. Le monde est si petit !

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