Dans cette baraque construite il y a deux siècles, juste au dessus d'une galerie d'art contemporain, dans ce quartier si adorable qu'il en est touristique à mort. Dans cette baraque, tout le monde a besoin de cinq cafés pour se réveiller, et c'est toujours très tard que les journées commencent. Dans cette baraque il n'y a qu'une seule loi : Range ton esprit d'abord, ta chambre ça peut attendre.
Les poutres apparentes sont pas vraiment droites et les murs ont du être blanc à une époque lointaine, ça sent le décolorant dans la salle de bain et l'herbe dans les chambres. Y'a des vinyles un peu partout et des bouteilles de vodka dans l'entrée. Dans cette baraque c'est toujours les vacances et chacun accomplie sa mission en dehors de tous les systèmes : Le bruit de la machine à coudre, les pédales du piano, les logiciel de musique électronique et puis de l'art sauvage à toutes les sauces. Les portes des chambres restent toujours ouvertes et les filles portent jamais de soutien-gorge, dans cette baraque qui veut toujours mettre le son plus fort. Dans cette baraque tu auras appris l'essentiel, de ne plus rien attendre qui vienne de l'extérieur, et de fabriquer dans ton ventre tous tes propres bonheur. C'est peut-être ici que tout se commence et c'est sur qu'ici tout se finira. Dans cette baraque ou ça cohabite en calbute, entre pancake et datura.
Une baraque qui ressemble un peu à une barque - juste à cause des sons peut-être ;) - où chacun semble mener sa vie sur la partition de l'art qui, comme la vie, est un peu éphémère...
RépondreSupprimer