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dimanche 24 août 2014

( Opikanoba )






Il se réveille au bout du monde et de ses yeux la poussière tombe.

D'une lenteur infinie il porte la main à ses cheveux, rouge est la ligne d'horizon, gris la couleur de ses yeux. Dans ses tissus trop amples il cherche la théière et la pose à son torse, le ronronnement malade lui prend ses dernières forces. La peau de ses mains est usée, de l'indexe il suit les fissures et de la paume cherche les fêlures. Il se réveille au bout du monde et de ses yeux la poussière tombe.

Il est pris d'un accès de rage contre Capitaine et Naufrage, mais au lieu de crier il crache des nuages. Son rouge est délavé, son revolver est vide, il n'y a rien à sauver Milo se sent stupide. Accrochée à ses lèvres je crois qu'il y a la mer, c'est l'histoire d'un pirate retrouvé ventre à terre.


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