Les abimés s'avancent les deux mains dans les poches
Cachés sous leur capuche et sous leur peau percée
Je n'ai d'admiration que pour les abimés
Cachés sous leur capuche et sous leur peau percée
Je n'ai d'admiration que pour les abimés
Ceux qui se perdent en route et se retrouvent entre eux,
Qui font le mauvais choix chaque fois qu'ils ont un doute
Qui font le mauvais choix chaque fois qu'ils ont un doute
Ne parlant d'autre langue que la langue de feu.
Ils ont dans leur passé des histoires incroyables
Qui te feraient trembler dès le premier chapitre
Et posent toujours le doigt sur l'avenir improbable
Qu'ils se sont réservé avant l'apocalypse.
Les abimés fredonnent une chanson ténébreuse
Lorsqu'ils marchent en symbiose sur les trottoirs du monde
leurs yeux pétillent en vain et leurs mains sont calleuses,
on ne peut boire leur vin sans tomber amoureuse.
Je n'ai d'admiration que pour les abîmés
Qui se battent au réveil et s'endorment perdant
Qui font peur aux bourgeois au coeur des centres villes
leurs yeux pétillent en vain et leurs mains sont calleuses,
on ne peut boire leur vin sans tomber amoureuse.
Je n'ai d'admiration que pour les abîmés
Qui se battent au réveil et s'endorment perdant
Qui font peur aux bourgeois au coeur des centres villes
Et qui me font vibrer lorsqu'ils battent des cils.
Ouh putain je l'aime lui!!!
RépondreSupprimerLe renard ou le texte ? Le renard est réservé en tous cas :)
RépondreSupprimerMagnifique le renard.
RépondreSupprimerTu gères Plum'
RépondreSupprimerTes écris sont magnifiques, et les illustrations j'en parle même pas!
Beny.