C'est une jungle sans nom qui t'enlace en secret, plus grande qu'un dimanche et plus noire qu'un reflet. De longues tentacules sortent d'un ciel absurde, c'est ton crâne et ta jupe qui brulent sous les sangsues. Des fleurs aux milles pétales viennent te lécher les yeux, des racines de souvenirs à moitié effacés, des arbres dont la cime transperce ton coeur heureux, d'avoir encore une fois bien trop vite oublié. C'est ta jungle à dompter, tout seul et tout cassé. Ca prendra quelques jours au pire quelques années. Pour y cueillir ces fleurs que t'as jamais planté.
P.S : Je suis de retour dans le laboratoire spéculatif de l'école, ça veut dire que j'ai plus beaucoup de temps pour les tatouages fous ( mais un peu quand même ). Merci de votre patience, plein d'amour et de papillons morts.
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