Je lève mon verre à la santé
D'un oeil de verre articulé
Cloué dans l'orbite d'un âne
Passé devant moi par hasard
Alors que je noyais mon âme
Dans le sang d'un renard
Je lève mon verre à la santé
De ces fourrures dans les vitrines
J'ai donné un gros coup de pied
Dans une vitre qui ne s'est pas brisé
J'ai crié dans mon ventre
Et personne n'entendait
Trop occupés qu'ils sont
A se noyer tout nus.
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